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Quasi-stabilité des taux d’intérêt des crédits immobiliers

11/10/2011

Les taux des crédits aux particuliers n’ont globalement pas bougé dans le courant du mois de septembre. Comme l’avait anticipé et déjà annoncé Empruntis.com, les taux fixes des crédits aux particuliers sont restés inchangés dans la majorité des banques. Le courtier en ligne a certes observé ça et là des mouvements très légèrement baissiers mais il s’agissait soit des taux réservés aux bons profils, soit de baisses de la part d’établissements dont les taux étaient très au dessus du marché. De plus il a également pu remarquer des hausses légères dans certaines banques. En clair, pas de quoi annoncer une baisse généralisée des taux.

Les banques continuent donc à profiter des taux directeurs bas (OAT à 2,70 % au 6 septembre) pour reconstituer leurs marges et consolider leurs fonds propres. Cependant, ce niveau bas des taux directeurs permet aux particuliers de bénéficier de taux qui sont, rappelons-le toujours très bas, un taux moyen se négocie aujourd’hui à 4,05 % sur 15 ans et 4,30 % sur 20 ans, la durée 25 ans enregistrant une baisse de 0,05 % à 4,40 %. Des taux qui ont donc augmenté de 80 points de base par rapport à la même période l’an passé, mais qui restent très inférieurs au niveau de la précédente crise de 2008 où un taux moyen sur 20 ans se négociait autour de 5,40 %.

Du côté des taux minima, les baisses sont de l’ordre de 0,05 % sur toutes les durées sauf sur le 30 ans qui reste stable. « Les mois se suivent et se ressemblent, nous ne prévoyons pas de mouvements importants dans les semaines à venir sur les barèmes bancaires», explique Maël Bernier, directrice de la communication d’Empruntis.com. Si nous observons des baisses, elles seront anecdotiques car ne concerneront que les établissements bancaires qui sont aujourd’hui complètement hors-jeu. Pour pouvoir parler de tendance baissière, il faudrait que les banques qui sont aujourd’hui dans la bonne moyenne et bien placées décident d’afficher des taux en baisse de 0,10 % à 0,20 %, or dans le contexte économique actuel et avec les exigences de Bâle 3 auxquelles elles doivent faire face, cela semble fortement improbable ».


Source: Gestion de Fortune: 11/10/2011